Les psychothérapies bébés, enfants, ados

Les psychothérapies

Bébés

Le célèbre adage voudrait que l’arrivée d’un enfant ne soit « que du bonheur ! ». Or elle peut aussi s’accompagner de doutes, d’angoisses, d’une déprime… Les nuits sont généralement écourtées, et on peut éprouver des difficultés à gérer fatigue et émotions. On peut manquer de relais parentaux et se retrouver isolés, sans aide, épuisés, submergés. La grossesse et/ou l‘accouchement peut s’être mal passé, la naissance peut avoir fait remonter des traumatismes liés à notre propre enfance. L’enfant peut ne pas correspondre tout à fait à l’idéal qu’on s’en était fait, il peut avoir rencontré un problème de santé…

Plusieurs causes peuvent avoir un impact sur les liens précoces parents-enfants et nous amener à consulter. Des thérapies peuvent alors s'effectuer avec le bébé et ses parents dès les premières semaines de vie de l'enfant.

Le travail thérapeutique se fait de façon conjointe avec les parents et le bébé. Il s'agit d'explorer vos représentations autour de ce bébé, vos attentes, votre rencontre avec celui-ci en travaillant aussi bien sur l'aspect transgénérationnel que sur les interactions avec lui. Les consultations peuvent se faire en cabinet ou à domicile à travers différentes médiations quotidiennes : le jeu, le bain, le change… afin de vous accompagner dans la découverte de votre parentalité, car on ne nait pas parents, on le devient. L’objectif étant de vous aider à découvrir et mobiliser VOS PROPRES compétences parentales.

Enfants

Dans les psychothérapies d’enfants, je m’appuis sur différents supports : jeux, dessin, pâte à modeler, marionnettes, tests projectifs (notamment le patte noire). Je peux également proposer des exercices de relaxation, d’ancrage ou de recentrage corporel selon la problématique.

Le symptôme de l’enfant peut parfois, mais pas nécessairement, être en lien avec des difficultés familiales ou transgénérationnelles sous-jacentes... Quel que soit l’origine du symptôme, l’implication de la famille est requise, car c’est elle qui connait le mieux l’enfant, qui vit avec lui au quotidien, et qui l’accompagne dans son développement psycho-affectif, émotionnel, intellectuel et somatique. Il s’agit en réalité d’un travail d’équipe afin que votre enfant puisse mobiliser ses ressources et dépasser ses difficultés. Comme pour toute thérapie, le psychologue est soumis au secret professionnel, ce qui se passe en séance individuelle avec l’enfant, ne peut être retransmis aux parents qu’avec l’accord de ce dernier, ou en cas d’éléments préoccupants.

Quelques motifs pouvant amener à consulter: Troubles du sommeil, cauchemars, terreurs nocturnes, phobies, obsessions, énurésie, encoprésie, état dépressif, anxieux, difficultés relationnelles ou de comportement avec les autres enfants, hyperactivité, manque d’estime de soi, troubles des apprentissages…

Adolescents

L’adolescence est une période de remaniement psychologique, physique, hormonal… Ces chamboulements peuvent être difficiles à appréhender. L’adolescent peut être en proie à des pertes de contrôle pulsionnel : impulsivité, agressivité, pleurs. Cette phase peut également être marquée par une modification des rapports avec les parents.

Il est rare qu’un adolescent fasse la démarche de consulter un psychologue de lui-même. Le plus souvent, ce sont les parents, l’école ou un médecin qui sollicitent un entretien. Le travail du psychologue consiste donc dans un premier temps à évaluer la demande du patient et à construire une alliance thérapeutique avec l’adolescent. L’absence de cette dernière, peut compliquer l’accompagnement. Lors de la première séance, l’adolescent est reçu accompagné d’un ou des deux parents. Comme pour les psychothérapies d’enfants, l’accord des deux parents est requis. Durant la psychothérapie l’adolescent vient seul, afin de préserver son espace de parole. Toutefois, je reste disponible pour les parents, en présence de l’adolescent pour faire un point. Comme dans toute thérapie, le psychologue est soumis au secret professionnel et ne peut dévoiler le contenu de l’entretien, sans l’accord de l’adolescent, sauf en cas d’éléments préoccupants.

Les indications : Etat dépressif, isolement social, mal-être, auto-agressivité, conduite à risque, hétéro-agressivité, troubles du comportement, traumatismes, addictions, difficultés scolaires, troubles du sommeil, idées noires…